Texte publié à l’origine dans Ecovision Afrik.

Le représentant pays de la fondation Connaissance ouverte ou Open Knowledge (OKF) Kossi Pius Kougblénou s’est entretenu, ce vendredi 8 mars dans le palais du chef canton de Baguida, avec des représentants des comités villageois de développement (CVD) et comités de développement du quartier (CDQ) du canton de Baguida situé à l’est de Lomé. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la semaine internationale des données ouvertes célébrée du 2 au 8 mars de chaque année.

Vue partielle des participants

Occasion pour M. Kougblénou de rappeler la nécessité d’avoir des informations et données concernant les activités d’exploitation du sable en cours dans le canton. Cela permettra aux populations et zones d’exploitation de bénéficier d’infrastructures sociales et retombées issues de l’activité d’exploitation.

Des échanges, il est ressorti que deux sociétés ont des licences d’exploitation et exercent dans le canton.

« Le fait que ces sociétés aient des licences d’exploitation, les soumet à appliquer les normes édictées par l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) auxquelles le Togo est signataire », a expliqué M. Kougblénou.

Selon les représentants des CVD et CDQ, un comité de supervision est mis en place par arrêté ministériel et dirigé par le Maire de Golfe 6 et le préfet du Golfe. Ce comité peine à fonctionner alors que les responsables de l’une des sociétés d’exploitation ne cessent de rappeler que 0,75% du bénéfice doit profiter chaque année aux populations de Baguida.

Les représentants des CVD et CDQ se sont réjoui de la démarche du représentant pays de OKFN et ont souhaité que ces rencontres soient maintenues pour susciter une prise de conscience sur les démarches à entreprendre pour bénéficier des retombées de l’exploitation d’une part et d’autre part de redynamiser le comité mis en place.

Pour information, l’Open Knowledge Foundation travaille depuis 2004 à l’intersection d’outils numériques de pointe et d’un réseau distribué de communautés et de mouvements pour servir l’intérêt public avec des connaissances ouvertes. Sa mission est de créer un avenir numérique équitable, durable et ouvert, en faisant progresser la connaissance ouverte en tant que principe de conception au-delà des données.